Lexique du développement web : 30 définitions à connaître

Riche et composé de jargon technique, le lexique du développement web peut s’avérer complexe à appréhender. Retrouvez 30 termes indispensables à connaître.

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Cache, feature, MEP, roll back… Découvrez les termes essentiels du développement web. © Chaosamran_Studio - stock.adobe.com

Le développement web, un vocabulaire technique et composé d’anglicismes

Piliers de la création ou de la mise à jour de sites web, d’applications mobiles ou encore de logiciels, les développeurs s’expriment généralement avec des termes souvent issus de la langue anglaise. Parfois difficilement compréhensibles, ils font pourtant partie du quotidien de ces professionnels. Mais comment comprendre ce jargon pour pouvoir échanger avec des développeurs ? Comment s’y retrouver pour un néophyte souhaitant s’orienter ou se reconvertir dans ce domaine phare du numérique ?

Pour vous aider dans cette démarche et vous familiariser avec cet écosystème riche et passionnant, BDM a sélectionné pour vous une liste de 30 termes couramment utilisés dans le développement web.

Lexique du développement web : 30 termes techniques à connaître

  1. API (Application Programming Interface) : nom donné à l’interface qui permet à différentes applications de pouvoir communiquer entre elles en définissant des règles et des méthodes pour l’accès et l’échange de données.
  2. Back-end vs front-end : le premier terme correspond aux coulisses d’une application côté serveur. Il est invisible pour les utilisateurs, et il inclut la gestion des bases de données ou encore le traitement des requêtes visant à afficher des données sur le front-end. Ce dernier fait quant à lui référence à la partie visible de l’application, celle avec laquelle les utilisateurs vont interagir directement.
  3. Back-office (BO) : interface d’administration qui permet de configurer un site ou une application, d’en gérer les contenus et d’ajouter de nouvelles fonctionnalités. Elle est réservée aux administrateurs.
  4. Backlog : liste priorisée regroupant les tâches, fonctionnalités et correctifs à réaliser. Il est souvent utilisé dans le cadre des méthodes agiles.
  5. Backup : copie de sauvegarde de données, de fichiers ou encore de systèmes en vue de les restaurer pour éviter leur perte, lors d’une panne ou d’une cyberattaque par exemple.
  6. Base de données : système structuré de données organisées pour être facilement stockées, consultées, modifiées et mises à jour, de manière sécurisée et efficace. Elles peuvent être relationnelles (ex. SQL) ou non relationnelles (ex. NoSQL), et sont généralement associées à un système de gestion de base de données (SGBD) pour permettre l’accès et la manipulation des données via des requêtes.
  7. Cache : espace de stockage temporaire qui garde en mémoire les données fréquemment utilisées, afin d’accélérer leur accès. Il existe plusieurs niveaux de cache, à l’image du cache matériel (ou processeur), applicatif, navigateur, serveur ou réseau. Chacun d’entre eux vise à améliorer les performances en réduisant la latence et les besoins en ressources, notamment dans le cas d’opérations répétées.
  8. Changelog : journal ou document détaillant de manière chronologique les modifications ainsi que les nouvelles fonctionnalités apportées à un logiciel ou une application.
  9. CMS (Content Management System) : nom donné au logiciel permettant de créer, gérer et modifier facilement un site ou un blog sans connaissances approfondies en développement web. Le CMS le plus utilisé actuellement dans le monde est WordPress (43 %). Découvrez 4 méthodes pour connaître le CMS d’un site.
  10. Code source : ensemble des instructions écrites par un développeur dans un langage de programmation pour créer un programme informatique.
  11. Compiler : processus qui vise à transformer le code source rédigé dans un langage de programmation en un langage exécutable par une machine.
  12. Feature : fonctionnalité ou caractéristique spécifique d’un logiciel ou d’une application apportant de la valeur aux utilisateurs.
  13. Framework : ensemble structuré d’outils, de bibliothèques et de bonnes pratiques conçues pour simplifier et standardiser le développement d’applications ou de logiciels. Il permet de fournir une base de code réutilisable ainsi que des fonctionnalités prêtes à l’emploi pour accélérer le développement.
  14. Full stack : compétence du développeur capable de travailler à la fois sur le back-end et le front-end d’un site ou d’une application. Il maîtrise ainsi l’ensemble de la chaîne de développement web et possède une vision globale du projet à réaliser.
  15. Glitch : défaillance ou bug temporaire dans une application ou un système informatique causant un comportement inattendu.
  16. IDE (Integrated Development Environment) : environnement de développement intégré qui regroupe des outils pour faciliter le développement web, comme un service de partage de code, un débogueur ou un compilateur.
  17. Intégration : étape spécifique du développement web qui consiste à transformer une maquette graphique (PSD, Figma, Adobe XD…) en page web fonctionnelle en utilisant le langage HTML et les feuilles de style CSS. L’intégrateur web s’assure que la page du site est bien responsive, compatible avec les différents navigateurs, et qu’elle respecte les standards d’accessibilité, tout en restant fidèle au design de la maquette.
  18. Log : fichier qui enregistre de manière chronologique l’ensemble des événements ou actions réalisées par un système ou une application, pour le suivi et le débogage.
  19. Méthodes agiles : nom donné aux approches itératives et collaboratives pour faciliter le développement d’un produit ou d’un service numérique. Elles permettent d’apporter plus de souplesse et de performance dans la gestion d’un projet technique, tout en plaçant l’humain et la communication au cœur du processus. Quelques exemples de méthodes agiles : Scrum, Kanban, Lean Software Development, XP (eXtreme Programming)…
  20. Mise en production (MEP) : processus de déploiement d’une nouvelle version ou d’une mise à jour d’un site, d’une application ou d’un logiciel sur un environnement accessible aux utilisateurs finaux.
  21. Plug-in : extension ou module complémentaire qui s’intègre au sein d’un outil ou d’un logiciel, afin de lui ajouter de nouvelles fonctionnalités.
  22. Proxy : serveur intermédiaire qui permet de faire le lien entre un utilisateur et un autre serveur. Il est généralement utilisé pour sécuriser ou optimiser la connexion aux pages web.
  23. Recette : phase qui consiste à tester pour vérifier et valider que le produit ou le service numérique développé correspond bien aux spécifications demandées avant sa mise en production.
  24. Refonte : processus de reconstruction partielle ou complète d’un site ou d’une application, dont l’objectif est de lui apporter des améliorations significatives pour répondre à de nouveaux besoins et/ou pour en moderniser le design.
  25. Repository (ou « Repo ») : espace de stockage centralisé où sont stockés et gérés le code source et les différentes versions d’un projet web. Un repo permet de gérer le versioning (voir la définition plus bas).  
  26. Roll back : action de retour à une version antérieure d’une application ou d’un logiciel, notamment en cas de problème ou de dysfonctionnement avec la version en ligne.
  27. Serveur : système informatique (ordinateur ou programme) qui fournit des services ou des ressources à d’autres ordinateurs (appelés clients) à travers un réseau.
  28. Système d’exploitation : logiciel qui gère les ressources matérielles d’un ordinateur et qui permet l’exécution de programmes informatiques. Les plus connus sont Windows, macOS, Android, Linux…
  29. Tests/tests unitaires : méthode de validation qui consiste à vérifier le bon fonctionnement d’une application ou d’un logiciel. Les tests unitaires ciblent des composants spécifiques, comme le comportement d’unités de code isolées.
  30. Versioning : gestion des différentes versions d’un logiciel qui permet de suivre les modifications apportées et de collaborer entre développeurs autour du code. Le versioning est géré sur un « repo » (voir la définition plus haut). Les meilleurs outils de versioning sont à retrouver ici.

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Les métiers du développement informatique sont essentiels : ce sont les experts techniques des projets. Certains sont en charge des interfaces (front-end), d'autres conçoivent la part immergée des applications (back-end). Les développeurs peuvent aussi intervenir sur l'ensemble des produits (full stack), ou opter pour une spécialisation (mobile, jeux vidéo), puis évoluer vers des fonctions d'architecte ou de CTO. Voir tous les métiers du développement informatique
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